Les 3 clés pour dompter les algorithmesTemps de lecture estimé à 6 minutes

Qu’il s’agisse de l’algorithme de Facebook, d’Instagram, de Google ou de YouTube (ou autre), les algorithmes de chacune de ces plateformes reposent sur les mêmes principes de base. Bien sûr, lorsque l’on creuse un peu, chacun a ses particularités qui le différencient des autres. Cependant, on peut tout de même relever 3 paramètres qui leur sont communs.



Avant de vous révéler les 3 clés pour séduire les algorithmes (même si rien ne vous empêche de scroller pour lire l’article dans l’ordre que vous voulez… 😉) et ainsi augmenter votre visibilité, on va vite revoir ce qu’est un algorithme.

Avant d’être le croque-mitaine du XXIe siècle, un algorithme est une formule mathématique.
Et plus précisément une suite d’opérations mathématiques. Ces équations prennent en compte différentes variables définies en fonction du résultat désiré (un profil correspondant au vôtre sur un site de rencontre, les meilleurs articles pour répondre à votre requête Google, les posts les plus intéressants sur les réseaux, la couleur du papier-peint à mettre dans vos toilettes en fonction de votre signe astrologique…). Chaque variable a une valeur qui permet d’augmenter ou de diminuer sa pertinence par rapport à la requête formulée.

La régularité

Encore une fois, il ne faut pas confondre régularité et fréquence. Publier tous les vendredis ou tous les 15 du mois, c’est être régulier et régulière.

Le premier intérêt de la régularité réside dans le fait que vous allez créer un rendez-vous tacite avec vos abonnés. Vos aficionados sauront que tous les vendredis ou tous les 15 du mois est un jour de publication et ils seront au rendez-vous.

Le second intérêt de la régularité est que cette dernière permet aux algorithmes de mieux vous référencer. Les robots de Google, Youtube, Facebook, Instagram et autres adorent quand on publie à horaire fixe. Ces bots qui indexent vos publications passeront en fonction de votre régularité et de votre fréquence, mais surtout de votre régularité. Quand vous publiez un peu n’importe quand, sans vraiment de régularité, les algorithmes n’aiment pas trop ça parce qu’ils ne sauront pas prévoir votre comportement. Sans vous pénaliser pour autant, ils vous feront tout de même passer après des personnes qui publient peut-être moins souvent, mais de manière régulière.

Plus vous serez régulier-e, plus vous serez chouchouté-e par les algorithmes.

Un petit mot sur la fréquence tout de même : il est important de noter qu’aucun algorithme n’aime être submergé de publications à référencer. Ainsi, si vous publiez trop, vous risquez d’être pénalisé-e. Par exemple, Facebook n’apprécie que très peu plus d’un post par jour sur une page. 


L’engagement

Avoir une grande audience, c’est bien. Avoir une audience qualifiée, c’est mieux !

Ce que l’on entend par une audience qualifiée, ce sont des abonnés qui interagissent avec vos publications, qui lisent vos newsletters, qui partagent vos posts, qui regardent vos vidéos, mais surtout qui achètent vos livres (ou sont susceptibles de le faire).
Beaucoup d’entre vous veulent “plus de visibilité”, mais ça ne sert à rien si vos publications ne sont pas vues par les bonnes personnes.

Pour reprendre l’exemple : on ne vend pas de peignes à des chauves 😉

Donc, ne vous focalisez pas sur la quantité d’abonnés à vos réseaux ou à votre newsletter, mais à la “qualité” de ceux-ci. Vous êtes mieux d’avoir 200 abonnés fidèles qui vous lisent que 1000 qui vous ignorent.

Concrètement, l’engagement regroupe plusieurs actions que peut faire votre audience, telles que :

  • liker, commenter et partager vos publications (que ce soient vos articles de blog, vos vidéos YouTube, vos publications sur les réseaux, vos chapitres sur Wattpad ou même les fiches de vos livres sur les bibliothèques en ligne et les sites de vente)
  • voter à vos sondages
  • lire vos emails, y répondre et cliquer sur les liens qui s’y trouvent
  • acheter vos livres
  • parler de vous et de vos romans

Les abonnés qui ne font rien de tout ça sont des personnes qui ne servent à rien dans votre audience car ce sont des personnes qui n’achèteront pas vos livres.

Petite note avant de passer au point suivant : la plupart des réseaux sociaux pénalisent les pages dont le nombre d’abonnés a explosé d’un coup sans raison. Si vous ne voulez pas voir votre visibilité dégringoler, n’achetez pas de likes ni d’abonnés 😉 

La patience

Finalement, une bonne relation avec les algorithmes se construit comme on bâtit une amitié solide ou un couple durable : il faut prendre des nouvelles régulièrement, échanger (souvent mais pas trop) et, surtout le faire sur le long terme.

Votre audience n’est pas un ensemble de portefeuilles sur pattes, mais bien des êtres humains avec qui il faut établir le contact et se faire confiance. Et ça, ça demande beaucoup de patience et de persévérance.

 

Bonus : Que poster sur les réseaux sociaux ?

Je vous ai dit qu’il fallait être régulier, qu’il fallait partager des publications qui donne envie à votre lectorat d’interagir avec vous et, surtout, qu’il fallait le faire sur le long terme.

Dit comme ça, ça semble simple. Mais, en vérité, c’est très compliqué de savoir quoi dire pour ne pas ennuyer son audience et, surtout, pour lui donner envie de réagir à vos post et de vous faire confiance.

Comme ce n’est pas le sujet principal de l’article de cette semaine je le traiterai succinctement avant de vous faire un article plus complet.

On peut diviser les publications professionnelles en 3 grandes catégories :

  • L’éducation, l’inspiration : ce type de publications sert à transmettre des apprentissages, donner des conseils, partager des expériences…
  • Le divertissement : ces publications sont un peu moins sérieuses ou ne parlent pas directement de vos livres ou de votre activité d’auteur/autrice.
  • La promotion, la vente : entrent dans cette catégorie les présentations de vos livres, bien sûr, mais aussi les avis que vous avez reçus sur vos livres, ainsi que la présentation de vos projets en cours.

Je ne rentrerai pas davantage dans les détails, comme je vous l’ai dit, mais je voulais tout de même vous donner des pistes de réflexion avant d’entrer davantage dans le vif du sujet. Je n’avais pas envie de juste lancer un pavé dans la marre et de vous laisser sans rien.

Voilà ! C’est tout pour aujourd’hui !

J’espère que cet article vous a plu et vous aidera. N’hésitez pas à répondre à ce mail pour me dire ce que vous en avez pensé.

A la prochaine ! 😉

Prenez soin de vous !

Les 3 clés pour dompter les algorithmes
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Un avis sur « Les 3 clés pour dompter les algorithmes »

  • 21/07/2020 à 11:58
    Permalien

    Niveau régularité, je suis dans l’à peu près. Je n’arrive pas à prévoir telle date telle heure il y aura tel post. Encore pour PRS et Erika, j’y arrivais plus ou moins mais pas forcément à la même heure chaque fois. Faudrait que j’essaie d’établir une tranche horaire. Je peux programmer les tweets donc ça ne pose pas de problème pour prévenir les gens, je n’oublierai pas. Mais pour Facebook et Instagram, c’est autre chose.

    Question engagement, j’ai assez peu d’interactions avec les abonnés. Même si je crée un post dans le but de les faire interagir, j’ai l’impression de parler à un mur. J’ai peu de réaction. Pourtant ce sont des choses qui concernent mon univers, les abonnés sont là pour ça. Mais pour avoir une réponse, je peux me gratter ; surtout sur Facebook. J’ai une page mais j’ai pas vraiment envie de l’entretenir à cause du manque d’interactions. Je veux bien ne pas voir les abonnés comme des porte-monnaies mais j’aimerais un peu plus de volonté de leur part, même si un post est jugé inapproprié (pas dans le thème par exemple), ils peuvent me le dire.

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