Définissez et connaissez votre livre pour mieux le vendreTemps de lecture estimé à 7 minutes

Maintenant que nous avons fait le point sur vous, vos motivations et vos objectifs, nous pouvons passer au point suivant : votre livre.



Afin de bien communiquer à propos de votre livre pour réussir à le vendre, il faut que vous puissiez répondre à la question :
 

Qu’apporte votre livre à vos lecteurs et lectrices ?


Comme nous l’avons vu dans les 7 erreurs marketing des auteurs et des autricesce que l’on vend ce n’est pas un livre ou un produit, c’est une émotion ou une histoire. En somme, on pourrait dire que le marketing c’est un peu comme le Fight Club :

« La première règle du marketing est : il est interdit de parler du produit. »

J’adore l’un des exemples les plus donnés dans les cours de marketing : le smoking.

Quand un homme entre dans une boutique, on ne lui vend pas un smoking, on lui vend le fait de ressembler à James Bond. Et je vous jure que ce n’est pas une blague : on l’a faite à mon mari quand il est allé acheter le costume pour notre mariage, mais également à trois de ses amis. Je vous jure qu’ils ont tous les quatre sauté à pieds joints dedans ! — Pas dans le costume, dans l’argumentaire marketing 😉

Alors, vous, quelles émotions faites-vous vivre à vos lecteurs et lectrices grâce à vos livres ?

Pour vous aider à répondre à ces deux questions, voici ce que vous devrez travailler :

1. Le genre

Je sais que beaucoup de personnes rechignent à ranger leur roman dans une case, mais pour le vendre c’est pourtant une condition indispensable. Et, surtout, il faut le ranger dans son vrai genre, pas dans celui dans lequel vous voulez qu’il soit rangé. Par exemple, j’ai déjà vu des personnes classer leur roman dans le fantastique alors que c’est de la science-fiction.

Connaître le genre de son roman est important pour plusieurs raisons :

  • Nous avons toutes et tous des genres de prédilection, mais aussi des genres qui nous rebutent. Ranger un roman dans un genre qui ne lui convient pas, risque de décevoir les personnes qui le liront. Ces personnes-là laisseront donc de mauvais avis ou, pire, ne laisseront aucun avis du tout ! Elles n’en parleront pas non plus autour d’elles ou en parleront en mal. — N.B. : Pour les livres, il n’y a pas de « mauvaise » publicité.
  • On aime savoir à quoi on a affaire. Un résumé ne donne pas toujours une indication précise du genre. Et quand on ne sait pas ce que c’est, on n’achète pas.
  • Le genre est un argument de vente puissant car, à lui tout seul, il est capable de provoquer une bonne partie des émotions qui donnent envie de lire le livre. La simple évocation du genre d’un livre titille l’imaginaire des lecteurs et des lectrices. Si je vous cite votre genre préféré, vous aurez directement en tête des images, des situations, des personnages et des histoires qui vous font frémir d’envie et vous rappellent de bons souvenirs. — Faites l’exercice : fermez les yeux et pensez à votre genre préféré. Quelles émotions cela vous évoque-t-il ? Que ressentez-vous quand vous pensez au dernier livre de ce genre-là que vous avez acquis ? Ou au prochain qui rejoindra votre bibliothèque ?
  • Vous pourrez comparer votre livre à des œuvres de référence et, ainsi, expliquer rapidement et simplement à votre lectorat de quoi parle votre livre, quels sujets et thèmes sont abordés, comment ils sont traités, quels genres de personnages on peut retrouver, etc.

Pour connaître le genre de votre roman, il vous suffit de penser aux livres édités qui ressemblent aux vôtres. Ensuite, regardez dans quel(s) genre(s) ils sont rangés.

2. Les thèmes

Je préfère parler de thèmes plutôt que de mots-clés. Je trouve qu’il y a un aspect plus humain et moins technique derrière ce terme. Toutefois, ne nous leurrons pas, c’est, grosso modo, la même chose.

Les thèmes vont, bien évidemment, vous servir pour remplir les mots-clés des fiches signalétiques de vos livres sur les différentes boutiques et bibliothèques en ligne. Mais, encore plus important, ils vont vous permettre de communiquer avec votre audience.

Comme je vous l’ai dit, on ne vend pas en parlant de son produit, on communique pour parler des émotions. C’est important d’établir une relation sincère (et authentique) avec son audience. Et, pour ce faire, parler des thèmes que l’on aborde dans nos livres, de la manière dont on les traite et des valeurs qui nous sont chères est un bon moyen.

Pour trouver les thèmes de vos livres, encore une fois, je vous conseille de penser aux livres comparables aux vôtres et d’aller regarder leurs fiches Babelio et Booknode.

Bien entendu, vous devez également savoir de quoi vous parler dans vos romans, mais on n’a pas toujours conscience de ce dont on a parlé.

3. Son originalité

Qu’est-ce qui le différencie des autres ?

Est-ce dans le ton, dans le style, dans le traitement d’un ou des personnages, dans l’intrigue, dans le lieu, dans un élément précis de votre univers… ?

Il n’est pas nécessaire d’avoir écrit un roman 100 % original (c’est impossible de toute manière), mais, si vous avez écrit votre livre avec votre cœur, il y aura toujours un élément qui le rendra unique.

4. Le pitch

Le pitch est une présentation de votre livre en une ou deux phrases courtes qui permettent de donner une idée du contexte et de l’ambiance de l’histoire. Il doit être percutant pour accrocher votre audience. Le principe du pitch n’est pas de détailler votre roman, mais bien d’évoquer des idées fortes grâce à des références dans votre genre et/ou des images claires qui attisent la curiosité de votre public.

Pour tester votre pitch, n’hésitez pas à demander l’avis de vos proches, de vos bêta-lecteurs et de votre communauté, si vous en avez déjà une.

5. La 4e de couverture

La 4e de couverture est ce que l’on appelle couramment le résumé. La différence majeure entre un résumé et une 4e de couverture est que le premier donne la fin et pas la seconde.

La 4e de couverture est une présentation un peu plus complète de votre livre (entre 500 et 6000sec / entre 100 et 1000 mots) qui ne reprend que la situation initiale et l’élément perturbateur de votre histoire (sans le détailler), qui reste vague quant aux péripéties et qui ménage le suspense.

Ce texte doit répondre aux 5W’s — encore eux ! — afin d’expliquer aux lecteurs et lectrices potentielles à quoi ils auront affaire. C’est-à-dire :

  • Who : présentez votre ou vos personnages principaux.
  • Where et when : placez le cadre spatio-temporel.
  • What : expliquez le ou les enjeux du récit.
  • Why : expliquez ou sous-entendez l’élément déclencheur.

La 4e de couverture doit reprendre le ton du récit ainsi que les éléments importants comme le genre ou certains détails des sous-intrigues ou des intrigues secondaires. Par exemple, rien n’est pire que de détester les triangles amoureux et d’en retrouver dans un roman alors qu’on ne s’y attendait pas — ça m’est arrivé…

Ou de sous-entendre qu’il pourrait y avoir une enquête alors qu’il n’y en a pas.

Dans ces cas-là, les lecteurs et lectrices se sentent souvent flouées, aussi bon que puisse être votre roman !

À l’instar du pitch, pensez à le tester avec vos proches, vos bêta-lecteurs et votre communauté.

6. L’identité légale de votre livre

Il est vrai que le numéro de dépôt légal ou les ISBN de vos livres ne sont pas vraiment des sujets sur lesquels vous allez communiquer. Pourtant, l’identité légale de votre livre est importante pour pouvoir le vendre.

En effet, si vous voulez être pris-e au sérieux, il vous faut faire les choses sérieusement.

Si vous avez des doutes, pensez à consulter l’ebook Les 17 étapes de l’autoédition et la chek-list des mentions légales à faire figurer dans les livres disponibles dans l’espace VIP.

Voilà ! C’est tout pour aujourd’hui. J’espère que cet article vous a plu.

À la semaine prochaine.

Prenez soin de vous !

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